vendredi 13 décembre 2013

La Dernière Terre T1, L'Enfant Meredhian

Couverture La Dernière terre, tome 1 : L'enfant Merehdian
Auteur: Magali Villeneuve
Editeur : L'Homme sans nom
458 pages


Synopsis   


Un monumental ruban de pierre se dresse en sentinelle au bord des brumes éternelles. 

Les hommes leur ont donné un nom : la Dernière Terre. 

Dans la cité-capitale des Cinq Territoires, Cahir, jeune homme frêle, maladif, aux mœurs et aux allures bien éloignées des codes stricts qui font loi autour de lui, subsiste envers et contre la réprobation générale. Il est issu des Giddires, un peuple rejeté, au ban de la paix politique qui unit les autres contrées. Malgré cela, entre intelligence et ingénuité, il parvient à se rapprocher de certains locaux, dont Ghent, fils du Haut-Capitaine à la tête des forces militaires des Basses-Terres.

Au fil de ces jours paisibles, s’il advenait un événement capable de bouleverser tous les dogmes établis, quel poids l’existence de Cahir aurait-elle dans la balance des certitudes ?


Mon Avis

Pour commencer, il convient de dire que ma lecture a été plus que poussée en avant par les multiples commentaires très positifs que j'ai pu voir circuler sur la toile. De nombreux coups de coeurs, beaucoup d'impatience pour la suite...

Je pense que j'avais trop d'attentes en me lançant dans ce premier tome, ce qui fais que j'en ressors déçue. Mais pas totalement, heureusement.

Le gros point qui m'a fait m'éloigner du coup de coeur est clairement le manque d'action. On reste dans l'introduction durant 450 pages... L'auteur introduit les personnages, l'univers... mais aucun fil conducteur, aucune trame réelle vers laquelle se diriger. Je ne crois pas avoir déjà vu un premier tome aussi introductif que celui-là, et pourtant j'en ai lu beaucoup des sagas de fantasy!

Ici, l'accent est donc mit sur les personnages : ils sont en effet très travaillés, très complexes et très bien dépeints. Les illustrations du livret bonus y sont aussi pour quelque chose tant elles sont magnifiques, à l'instar de la couverture. Même si je me suis un peu mélangé les pinceaux au début, avec Melgar et Solgar, les Haut-Gardes, le Haut-Capitaine... une fois qu'on a bien positionné qui est qui, on se plait à découvrir un peu plus leurs personnalités.

Mon petit coup de coeur va à Cahir bien sûr, qui sait se montrer surprenant tout au fil du récit, par son caractère, sa force et son courage, mais aussi sa sensibilité, sa fragilité apparente. Il a su me touché, notamment au travers de son histoire avec une certaine demoiselle.

Ghent en est le total opposé... rigide à l'extrême, d'une froideur étonnante, il passerait presque pour un être sans coeur et sans sentiments. Mais de temps en temps, on peut voir un sourire s'épanouir sur ses lèvres, comme un espoir, un remède à la distance qu'il place entre lui et les autres.

Melgar aussi a su touché une corde sensible en moi, surtout dans la 2ème moitié du roman, après "l'accident". Et j'ai du coup beaucoup apprécié l'Annexe. Il est encore plus renfermé sur lui-même que Ghent, ce n'est pas peu dire! Mais on voit rapidement qu'il lutte contre ses émotions, pour maintenir son rang malgré ce qu'il a pu faire dans le passé.

Les femmes ne sont pas mises de côté ici, que ce soit Reghia, Gayle ou la mère de Ghent, elles ont chacune un beau rôle, un caractère bien particulier. J'ai beaucoup apprécié Reghia notamment.

Au niveau de l'intrigue, on reste donc dans le flou total, puisque l'unique action marquante du livre reste survolée : on ne la vit même pas avec les héros et elle reste esseulée dans toutes ces pages. Mais je pense que c'est pour mieux réapparaître par la suite. Dans tous les cas, le peu d'informations dont on dispose m'a intriguée et j'aimerais bien en savoir plus sur toute cette affaire! De même que le prologue qui a aiguillé ma curiosité!

Le style d'écriture de l'auteur est très complexe, très soigné, ce qui fait que notre lecture doit être attentive à chaque mot, à chaque phrase. Il m'est arrivé plusieurs fois de perdre le fil à cause de la fatigue, les soirs. Mais l'auteur met ce style au service de son histoire en peignant de magnifiques tableaux, que ce soit de la Cité-capitale ou des Brumes mystérieuses qui l'entourent.

Beaucoup d'espoirs dont pour le deuxième tome, qui n'est malheureusement pas encore dans ma PAL.




En bref   

Un roman porté par ses personnages, et une écriture comme on en voit rarement. Le manque d'action reste le seul point un peu négatif.



Ma note : 8/10



https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimGMtkEHTpvicRUll-vWyNwWejxuFj8ZphWQxv8dBYlRJPgoQ7hFheGeOpS-UZ72djiV_xoexXh_PXpQQmFmlUlg9ucXtNLTMU8NF35crMf4FZdhUjYcBNLKSlHZoggExJmQ06DUEpTU4/s1600/Sans+titre.jpg

1 commentaire:

  1. Un tome de mise en bouche donc. J'espère pour toi que le second cela plus vif avec de l'action. En tout cas ca donne bien envie de le découvrir !

    RépondreSupprimer